Très peu de sports professionnels s’étaient préparés pour une pandémie à travers le monde. Pourtant, les experts de la santé étaient nombreux à dire que ce n’était qu’une question de temps avant qu’une pandémie en vienne à frapper la planète et le sport du sport inclusivement.
Certains circuits comme la LNH s’étaient créées un fonds d’urgence mais au mieux, celui-ci parviendra à couvrir quelques frais durant l’arrêt des activités. Il ne remplacera pas les revenus non engrangés suite aux annulations d’activités prévues à l’horaire.
Mais le tournoi de Wimbledon, lui, paye une prime d’assurance annuelle de deux millions $ depuis 17 ans afin de se couvrir contre une éventuelle pandémie. Cette prime leur assurera donc des revenus de 141 millions $ cette année, même si le tournoi a été annulé. 34 millions $ pour en recevoir 141 millions, j’appelle ça une bonne dépense…
Wimbledon reportedly paid $2 million a year for pandemic insurance for the last 17 years
(Total: $34 Million)
For this year's cancellation as a result of the Coronavirus, Wimbledon will reportedly receive $141 million from the policy.
— Darren Rovell (@darrenrovell) April 8, 2020
Il y a fort à parier que la prime annuelle (à débourser) sera plus élevée l’an prochain…
À la base, on parle d’une prime d’assurance à laquelle le tournoi de Wimbledon a fait ajouter en 2003 une clause sur le risque de devoir annuler l’événement en raison d’un virus comme celui du SRAS.
Allan Walsh, un agent de joueurs dans la LNH réputé pour ne pas avoir la langue dans sa poche, a indiqué hier après-midi que la LNH n’a pas cru bon payer une prime (peu élevée selon sa compréhension des choses) afin de se protéger contre une éventuelle pandémie. Elle en avait le choix.
https://twitter.com/walsha/status/1247978716744957952
Les équipes de la LNH ont aussi décidé de ne pas contracter d’assurances pour une pandémie virale. On réalise aujourd’hui à quel point de bonnes assurances peuvent être un must, autant pour un citoyen que pour une entreprise.
On dirait l’histoire des trois petits cochons. Wimbledon étant celui avec la maison de briques et la LNH, la maison en paille.
À noter que Roland-Garros et l’US Open n’ont pas souscrit ce genre d’assurances eux non plus.
Pas plus que les autres ligues majeures nord-américaines.