La vie de Mike Ribeiro n’a rien d’un long fleuve tranquille.
Baptisé l’un des Trois Amigos à Montréal…
Arrêté avec sa femme pour avoir troublé la paix, à Dallas…
Fumeur à temps plein lorsqu’il jouait pour les Coyotes…
Racheté à Glendale/Phoenix en raison de son comportement et de ses problèmes en-dehors de la patinoire…
Tout ça en étant un excellent joueur de hockey dans la meilleure ligue au monde!
En décembre 2014, une longue entrevue/documentaire sur sa nouvelle vie sobre nous présentait un Mike Ribeiro beaucoup plus heureux et en paix avec lui-même. Il avait même retrouvé son épouse (qui l’avait quitté au préalable). Ribeiro venait de subir une cure de désintoxication et il menait une vie rangée.
Parmi les problèmes de consommation de Ribeiro : L’alcool.
«Tamara m’a sauvé. Sans elle, je serais encore au bar…» – Ribeiro, en 2014
Mais voilà que l’on apprend ce matin (de la plume de Richard Labbé) que Ribeiro, 37 ans, doit se battre de nouveau avec ses propres démons et que l’heure de la retraite a fort probablement sonné.
C’est Bob Perno, l’agent même de Ribeiro, qui a confié ceci à Labbé. Généralement, un agent va défendre/protéger son client… Alors j’imagine que Perno a ses raisons de parler.
Ribeiro essaie de prendre du repos présentement, à Nashville. Il a fait une rechute par rapport à ses problèmes de consommation d’alcool et il doit se soigner. Il est encore une fois traité en lien avec le programme de réhabilitation pour les joueurs de la LNH.
Il a terminé la saison 2016-17 à Milwaukee, dans la Ligue Américaine, où il a récolté 26 points en 28 matchs réguliers (et 3 points en 3 matchs éliminatoires). Ribeiro est sans contrat pour l’an prochain.
Perno a été clair dans son entretien avec Labbé : La priorité de Ribeiro est sa santé et le bien-être de sa famille, pas le hockey (présentement).
De ce que l’on comprend, les ennuis de Ribeiro ont refait surface durant la saison. C’est visiblement pour cette raison qu’il a été rétrogradé à Milwaukee (AHL).
Les chances de revoir Ribeiro dans la LNH sont presque nulles. Il pourrait aller jouer en Europe, mais il n’est pas rendu là dans son processus. S’éloigner de sa famille pour aller jouer des matchs en Suisse, par exemple, n’est certes pas la recommandation de personne pour l’instant…
Ceux et celles qui voulaient le revoir à Montréal devront faire une croix sur leur rêve…
On souhaite le plus de bonheur possible à Mike Ribeiro. Il le mérite et il y a droit.
En rafale
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