Une rencontre (lundi) qui a tout changé pour Nick Suzuki (mardi)

Le contraste était frappant. Le Nick Suzuki qu’on a eu la chance d’observer sur la patinoire hier soir était VRAIMENT meilleur que celui qui tournait en rond sur la patinoire dimanche après-midi à Anaheim.

Après avoir disputé l’un de ses pires matchs en carrière (selon lui), Suzuki a clairement joué son meilleur match de la saison face aux Red Wings hier soir. Un but, deux passes, plus-3, cinq tirs au but…

Après avoir été critiqué fortement par Georges Laraque (Suzuki ne joue actuellement pas comme un centre top six) et par Jean-Charles Lajoie (Suzuki ne compétitionne pas cette saison), le #14 a répondu par la bouche de ses canons. Ou par la palette de son bâton, si vous préférez…

Mine de rien, Suzuki a récolté sept points lors de ses cinq derniers matchs… il va être correct.

Suzuki a donc maintenant huit points en 11 matchs depuis le début de la campagne, soit le plus haut total actuellement chez le Canadien. Il est en voie de connaître une saison de 60 points(ou plus) s’il maintient le rythme.

Comment expliquer le réveil soudain de Suzuki? L’effet Pezzetta? Peut-être… mais il y a certes plus que ça.

Le renvoi de Cole Caufield à Laval? Suzuki ne jouait déjà plus avec Caufield alors non…

Suzuki a confié hier soir avoir eu un meeting one on one lundi avec Trevor Letowski, le nouvel adjoint de Dominique Ducharme. Letowski lui a montré quelques séquences vidéos où Suzuki arrêtait de se battre (pour la rondelle) sur la patinoire. L’objectif de ce meeting? Démontrer au jeune joueur de centre qu’il ne peut pas arrêter de donner son effort maximum lorsqu’il est sur la patinoire.

Ça a clairement fonctionné parce que Suzuki a disputé le meilleur match de sa saison le lendemain.

Les leaders ne sont pas toujours ceux qui parlent fort dans le vestiaire. Ce sont ceux qui guident par leurs actions sur la patinoire. Bref, les gestes avant les promesses…

Hier, Suzuki a donc été un excellent leader pour les Habs.

On va toutefois attendre un peu avant de lui broder un «C» sur le gilet, si vous le voulez bien…

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