Quand on regarde la formation de l’Avalanche du Colorado l’an dernier, on comprend rapidement pourquoi l’équipe a gagné la Coupe Stanley. Nathan MacKinnon, Cale Makar, Mikko Rantanen, Gabriel Landeskog, Devon Toews, Darcy Kuemper : il y avait énormément de joueurs de premier plan au sein du groupe.
Ceci dit, la profondeur de l’équipe était grandement intéressante aussi. On connaît l’impact qu’a eu un gars comme Artturi Lehkonen, mais des gars comme Andre Burakovsky et Valeri Nichushkin ont été très importants également.
Nichushkin, par exemple, a récolté 52 points en 62 matchs durant la saison régulière et en a ajouté 15 autres en 20 matchs de séries. Et alors qu’il allait devenir joueur autonome cet été, l’Avalanche s’est assuré de conserver ses services avec un lucratif contrat de 49 M$ sur huit ans.
Valeri Nichushkin Gave Avalanche A 'Small Discount' https://t.co/wVOsvOsasE
— Adrian Dater (@adater) July 29, 2022
Nichushkin, le 10e choix au total lors du repêchage de 2013, est un gros attaquant de puissance et s’il maintient son rythme de la dernière saison, il vaudra assurément la coquette somme que l’Avalanche a dépensé pour le conserver.
Par contre, le fait qu’il affirme avoir signé «à rabais» a de quoi surprendre. Après tout, avant la dernière saison, il n’avait jamais produit à un rythme d’un demi-point par match.
À 27 ans, Nichushkin a encore plusieurs bonnes années de hockey dans le corps, mais je ne serais pas surpris que ce contrat-là finisse par devenir un boulet dans les livres comptables de l’Avalanche dans quelques années. Or, s’il avait signé pour un salaire annuel encore plus important, je n’ose même pas imaginer à quel point il aurait représenté un gros risque.
On a souvent vu des joueurs connaître une grosse saison avant de tester le marché des joueurs autonomes, signer un lucratif contrat et ralentir au niveau de leur production. L’Avalanche devait essayer de le conserver, et Nichushkin est un beau pari, mais il est tout de même un pari risqué.
Mais clairement, je me demande quel contrat il aurait pu signer sur le marché. C’est un pacte colossal qu’il a paraphé pour demeurer à Denver, et franchement, je peine à croire qu’il aurait obtenu plus de la part d’une autre équipe, surtout dans un monde où le plafond salarial ne grimpe pas (ou, au mieux, très peu).
Comme quoi les gros attaquants capables de produire offensivement (comme ce qu’espère obtenir le CH en Juraj Slafkovský) valent une fortune dans la LNH…