Vaughn Karpan a quitté le Canadien, l’an dernier, afin de se joindre aux Golden Knights de Vegas. Là-bas, il allait devenir directeur du personnel de joueurs, abandonnant ainsi son rôle de directeur du recrutement professionnel, à Montréal.
Le recrutement professionnel a d’ailleurs été pathétique, cette saison.
Karpan a bien voulu s’entretenir avec Marc-Antoine Godin, du site The Athletic. Nous allons nous intéresser à la portion de l’entrevue concernant le Tricolore, puisque mon collègue Wilson Salaun s’est déjà intéressé à la portion Golden Knights ce matin.
.@MAGodin spoke to Vaughn Karpan, the man who left the Canadiens to help build the Golden Knights, about the expansion, Marc Bergevin's decision making, and more:https://t.co/Lxe6qfZdO7
— The Athletic Montreal (@TheAthleticMTL) April 21, 2018
Tout d’abord, le Manitobain de 56 ans refuse de dire que son départ est la cause de l’écroulement du recrutement pro du Canadien, en 2017-2018. Il prétend que personne n’a autant d’influence, dans ce sport, puisque ça prend une équipe complète de recruteurs afin d’être familier avec les 1500 joueurs sous contrat, dans ce circuit, sans oublier les jeunes et les Européens.
En deuxième lieu, Karpan est également demeuré humble vis-à-vis ses plus populaires recommandations, qui vont de Brendan Gallagher à Jeff Petry et Paul Byron. Ce n’était pas seulement sa décision, qu’il dit, même s’il a eu son mot à dire.
En troisième lieu, ce qui m’a le plus intéressé, c’est lorsqu’il parle de la manière de procéder de Marc Bergevin.
La théorie du «yes man» en prend toute une, à la suite de ces commentaires.
«Pour travailler avec Marc Bergevin, il faut que tu sois un yes man» → https://t.co/twe6q9rh56 pic.twitter.com/DrTztD9cKo
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) March 30, 2018
Karpan indique que, contrairement à la perception du public, Marc est très ouvert. Il va même plus loin en disant qu’il voulait vraiment connaître l’opinion de ses hommes.
« Marc Bergevin voulait vraiment entendre ce que nous pensions. Peu importe si c’était moi en tant que directeur du recrutement professionnel (à la fin) ou en tant que recruteur régionnal (au début), il écoutait et agissait en conséquence de mon avis […] Marc encourageait les gens de parler. C’est comme ça que c’était lorsque j’y étais et j’ai vraiment aimé. »
Il était même possible de le confronter, selon lui.
Disons que c’est différent de la croyance populaire… Et pas juste un peu!