Vincent Desharnais s’ouvre sur la dépression qui lui a quasiment fait lâcher le hockey

Quand on va sur Hockey DB, on constate que l’histoire du Québécois Vincent Desharnais est belle. Après tout, le joueur de 26 ans a passé plusieurs années dans les mineures, après son parcours universitaire, avant d’avoir sa chance à Edmonton.

Il est important, en ce moment, avec les Oilers.

Mais dans les faits, ce que les statistiques ne disent pas, c’est à quel point il a travaillé fort pour surmonter les épreuves de la vie afin de se rendre jusqu’à l’étape où il pouvait aider les Oilers à se défendre.

Parlez-en à Arber Xhekaj…

Tout ça pour dire que le défenseur s’est ouvert sur le sujet ce matin à la radio avec Jean-Charles Lajoie (BPM Sports) et cela a donné un moment de radio franchement touchant.

Pourquoi? Parce qu’il était à coeur ouvert.

Le défenseur n’a pas eu peur de mentionner qu’à sa première année chez les pros, il a subi une commotion qui a fait en sorte qu’il restait souvent enfermé dans sa chambre, dans le noir. Il ne voulait plus voir personne et il voulait se cacher du monde entier sur une île déserte.

Il a finalement compris qu’il était en dépression notamment parce qu’il avait de la difficulté à gérer son anxiété.

Je me suis dit : si je veux me rendre loin, je dois changer mes habitudes. – Vincent Desharnais

Ce qui a aidé le sympatique défenseur, c’est de parler. C’est notamment la raison pour laquelle il n’a pas eu peur d’en parler ce matin à la radio : il veut inciter les gens à parler.

Ses proches ont été là pour lui et cela l’a aidé à passer par-dessus l’épreuve la plus difficile de sa vie.

Il s’est finalement donné les outils pour composer avec son anxiété et voilà que cela lui a permis d’être lui-même à nouveau. Et quelques années plus tard, les portes de la LNH se sont ouvertes.

Et il était heureux.

Desharnais a aussi parlé de l’impact de la méditation dans sa vie. Cela fait partie des techniques (comme en parler) qui l’aident à mieux gérer son anxiété dans la vie de tous les jours.

En l’écoutant parler, c’est le genre de gars auquel il est facile de s’identifier puisque bien des gens vivent la même chose que lui. Chapeau, Vincent.

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