Vincent Lecavalier affirme que Juraj Slafkovsky progresse en ce moment à Montréal

En ce moment, Vincent Lecavalier est à Montréal. Le conseiller de Kent Hughes est en ville, comme bien des recruteurs du club, question de s’enligner en vue du prochain repêchage.

Parce que le CH repêchera deux fois en bonne position et que la classe 2023 est excellente, le Canadien ne peut pas manquer son coup.

Pourquoi? Parce que la prochaine fois que les espoirs au repêchage seront si bons, le but est de voir le Canadien repêcher 32e, après une conquête de la Coupe Stanley.

Mais en ce moment, le CH n’en est pas là.

(Crédit: Tankathon)

Pour se rendre jusque là, les jeunes du Canadien devront progresser. Et cela commence par Juraj Slafkovsky, le premier choix du Canadien au dernier repêchage de la LNH.

C’est notamment pour parler de Slaf que Lecavalier a eu du temps d’antenne hier soir au 98.5, au micro de Mario Langlois.

Et ce qu’on retient, c’est que Lecavalier aime la progression du premier choix au total de 2022. Celui qui a lui-même été un premier choix à gros gabarit dans le temps sait que d’aller chercher de la constance et de la confiance est difficile, mais il aime ce qu’il voit.

Voir Juraj Slafkovsky utiliser son gabarit pour aller au filet est notamment une bonne chose.

C’est dur de produire à 12 minutes par match, mais tu t’améliores à 12-13 minutes quand tu as 18 ans. – Vincent Lecavalier sur Juraj Slafkovsky

Il est intéressant d’avoir une telle perspective puisqu’en ce moment, il y a tellement d’avis partagés concernant le Slovaque. Plusieurs veulent l’envoyer à Laval pour reprendre confiance.

Mais ce n’est visiblement pas, en ce moment, le plan du Canadien.

Évidemment, Vincent Lecavalier est un bras droit de Kent Hughes, qui est son ancien agent. Ce qu’il dit représente forcément un brin ce que la direction du CH pense de Slaf.

Mais Vinny est un grand garçon qui a le droit de penser ce qu’il veut. S’il ne pensait pas que Slaf progresse à Montréal en ce moment, il ne le dirait pas. Pas publiquement, du moins.

Et surtout, il connait le coach du club, qui aide grandement le jeune à aller de l’avant.

Vincent Levavalier et Martin St-Louis ont fait la pluie et le beau temps à Tampa Bay dans le temps et les Québécois se connaissent donc bien. Et Lecavalier, qui affirme qu’il «pensait connaître la game avant de parler à Martin», sait que les jeunes du CH sont entre bonnes mains avec St-Louis.

L’ancien joueur de centre juge notamment que St-Louis est fair avec ses joueurs et qu’il peut se mettre dans la peau de tout le monde en raison de son énorme bagage dans la LNH.

Il n’a pas tort – au contraire.

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