Selon ce qui circule, plus d’un tiers de la Ligue nationale avait déposé quelque chose ou eu des discussions afin d’obtenir les services d’Anthony Duclair. Lorsque l’offre des Blue Jackets est survenue, le Duke n’était pas convaincu, malgré les arguments de son agent, Philippe Lecavalier. Philippe, le frère de Vincent Lecavalier, a suggéré à son client de jaser avec celui-ci.
Je lui ai juste dit, s’il avait des doutes, que j’appellerais mon frère tout de suite. J’ai donc appelé Vinny. – Lecavalier
Duclair hésitait peut-être à cause de John Tortorella, un entraîneur qui ne fait certes pas l’unanimité. Donc qui de mieux que Lecavalier pour ouvrir un discours au sujet de Torts? Personne. Vinny s’est «chamaillé» verbalement avec le bouillant entraîneur, mais en même temps, les deux hommes avaient le même but : le désir de vaincre. Ensemble, je parle ici de Torts et Vinny, ils ont gagné la Coupe Stanley en 2004. Leur désir triomphant a eu le dessus des petits désaccords.
En raison de ce chapitre dans la vie de Vincent Lecavalier, l’ancien numéro 4 a persuadé Duclair que Tortorella était le meilleur entraîneur qu’il pouvait avoir à ce moment-ci de sa carrière.
Tu es un gars habile. Tu dois travailler et être impliqué et John te fera jouer beaucoup. Si tu ne travailles pas et que tu ne compétitionnes pas, tu ne joueras pas. C’est la ligne de fond. – Vinny
Si Duclair a opté pour les Jackets, Vincent Lecavalier en est le principal responsable, mais à partir de maintenant, c’est au jeune homme de 22 ans de travailler comme un soldat afin de «convaincre» Tortorella de l’utiliser à outrance. Son futur est entre ses mains et non celles des autres. Il doit retenir le discours de Vincent Lecavalier.
Au final, dans le texte pondu par The Athletic, on indique ceci : Duclair a suscité l’intérêt de 10 à 12 organisations et des offres sérieuses de cinq ou six équipes. Est-ce vraiment une réalité?