Vladimir Tarasenko a demandé aux Blues de l’échanger

Alors que tous les yeux de la planète hockey sont rivés sur le match #5 de la finale de la Coupe Stanley, le journaliste Jeremy Rutherford (qui couvre les activités des Blues) vient de publier une bombe : Vladimir Tarasenko a demandé aux Blues de l’envoyer sous d’autres cieux.

Selon Rutherford, le Russe est fort mécontent de la gestion de ses blessures récentes à l’épaule, lui qui a été opéré à trois reprises. Le journaliste note que les deux premières opérations, réalisées par le personnel des Blues, n’auraient pas été réalisées pour réparer le ligament. C’est seulement à la troisième, qui a été effectuée par un chirurgien externe, qui a corrigé le problème.

Il y a également eu un peu de grogne de sa part quand les Blues ont nommé Ryan O’Reilly comme capitaine alors qu’il était là depuis bien plus longtemps que le centre.

Tarasenko entamera l’an prochain la septième année d’un contrat de huit ans qui lui permet de toucher 7,5 millions de dollars par année. Notons aussi qu’il possède une clause de non-échange. Il pourra donc décider où il veut aller.

Le Russe n’a disputé que 34 matchs depuis le début de la saison 2019-20. Or, avant de subir des problèmes à l’épaule, il a connu cinq saisons consécutives de plus de 30 buts, atteignant même le plateau des 40 en 2015-16.

Il est encore difficile de bien cerner où l’ailier de 29 ans pourrait être échangé, mais on sait que le nom de Matthew Tkachuk a été lié aux Blues. Est-ce que Tarasenko voudrait aller jouer à Calgary? Je n’en ai aucune idée.

Il faut s’attendre à ce qu’il ait envie d’évoluer pour une équipe qui aspire aux grands honneurs dès maintenant. C’est ce qu’on sait, en gros.

On verra donc ce qui arrivera dans ce dossier, mais ça risque de retenir pas mal d’attention durant la saison morte.

Prolongation

Rutherford mentionne que le Canadien pourrait intéresser Tarasenko, mais que la masse salariale est déjà élevée et qu’il y a des joueurs à signer en vue de la prochaine saison.

Ne retenez pas votre souffle : il ne viendra (fort probablement) pas à Montréal.

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