Avant le début du match entre les Islanders et le Canadien, les partisans ont pu mettre de côté les insuccès de l’équipe le temps de célébrer les 110 ans de l’organisation. Sobrement, les anciens capitaines ont défilé sur la patinoire afin de saluer les partisans présents.
Notons par ailleurs que Saku Koivu a eu droit à une magnifique ovation – probablement la plus belle du groupe. Ce n’est par rien.
Max Domi était un peu trop excité de rencontrer les capitaines. 😅@max_domi was a little too excited to meet the captains.#GoHabsGo pic.twitter.com/aRIaUp9CzD
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) December 4, 2019
Malgré tout, avant ces cérémonies, il a été difficile de ne pas demander à ces légendes de Montréal leur avis sur la plus récente série de défaites.
Évidemment, la plupart de ces joueurs-là n’ont jamais vécu de séquence du genre. Yvan Cournoyer, par exemple, était le capitaine lors de saison 1976-1977, année où la Flanelle n’a obtenu que huit défaites au total. Ce dernier conseille de respirer par le nez puisque le Canadien doit présentement composer sans Jonathan Drouin, ce que les gars de son époque ne pouvaient pas forcément se permettre.
Saku Koivu, de son côté, a offert une perspective différente sur la pression montréalaise en vertu de son expérience en Californie. « Quand j’ai joué en Californie, j’ai pu voir ça [jouer à Montréal] d’une autre perspective. Quand je reviens ici, je vois les partisans, leur passion, leur manière de parler de l’équipe, et je trouve ça incroyable, » a affirmé le grand applaudi de la soirée.
Celui qui a connu sa part de vilaines séquences collectives à Montréal comprend donc exactement ce que vivent les joueurs.
Les anciens capitaines sympathisent avec le CH, qui vit des moments difficiles. https://t.co/Z0sQZq20Qr #Habs #CH #LNH
— Alexis B.-Champagne (@Monsieur_ABC) December 4, 2019
Quant à lui, Brian Gionta a tenu à relativiser les choses en rappelant qu’aucun partisan n’aime les séquences du genre.
Laissons le mot de la fin à Serge Savard. L’ancien DG de l’équipe a affirmé que ses coéquipiers et lui travaillaient sur la défensive lors des vilaines séquences des siens. « La solution, c’est de jouer en équipe, de resserrer son jeu en équipe et d’avoir le moins de joueurs individuels possible, » a-t-il renchéri.
Il s’agit là d’un conseil que le Canadien aurait avantage à appliquer.