Voici la fiche du Canadien sans Paul Byron (depuis deux ans)

Depuis qu’il a subi une commotion cérébrale à la fin de la saison passée, Paul Byron n’a plus le même éclat… ou plutôt, avant sa blessure, il n’était pas aussi dynamique. Tout le monde a développé un amour inconditionnel envers le petit numéro 41, mais cette année, tous les amateurs se questionnent/questionnaient sur son état. C’est vrai que le Canadien a une fiche de 0-5-3 depuis que Byron et Jonathan Drouin se retrouvent à l’infirmerie, mais je ne crois pas que ç’a réellement un lien avec son absence. Donc, on parle ici d’aucun gain, cinq revers et trois défaites en prolongation/fusillade en 2019-20… et de neuf gains, huit défaites et trois défaites en surtemps en 2018-19, pour un total de : 9-13-6. Il a de l’effet, Ti-Paul!

Avant que l’ailier rapide du Canadien s’absente, le Canadien démontrait du succès et était classé en séries grâce à un total de 11 victoires, cinq défaites ainsi que trois en surtemps. Tout ça ne tenait qu’à un fil… un fil bien mince qui s’est cassé lorsque deux joueurs se sont ramassés sur la liste des éclopés. Ne venez pas me dire que le Tricolore ne tenait qu’à Byron et Drouin?

Oui Drouin était le catalyseur offensif avant son départ, mais dans le cas de Byron, on ne peut pas affirmer que son importance se retrouvait au niveau de celui du 92. Le petit ailier s’est écarté de l’équipe alors que son compteur indiquait un total de quatre points, dont un seul but, en 19 joutes. De plus, n’écartez pas une facette importante : Claude Julien utilisait Byron de façon sporadique.

Il porte certes une lettre sur son chandail lorsqu’il est en uniforme, mais cette année, son dynamisme n’était pas à la hauteur de ce qu’il a donné au Canadien depuis son arrivée avec l’équipe. Il était l’un des favoris de la foule. L’un des favoris de Claude Julien. Mais cette année, ce n’était pas ce joueur-là qui jouait… et celui qui est actuellement blessé n’est pas la raison de cette descente vers l’enfer. Arrêtons. Le problème du Canadien est BEAUCOUP plus creux que ça. Mais on cherche toujours le coupable qui l’a creusé.

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