Voici pourquoi le Canadien est une équipe «dangereuse»

Même si le Canadien est actuellement écarté du portrait des séries éliminatoires, cinq points derrière les Maple Leafs de Toronto, on ne peut pas dire que ça va mal dans ce vestiaire-là. Le bleu-blanc-rouge a empoché trois gains consécutifs, sept à leurs dix derniers matchs, et depuis le 11 janvier, l’équipe a empoché un total de neuf victoires en 12 joutes. Pas mal comme passage, non? Je sais, je sais, vous pensez toujours aux deux séquences maudites de huit revers successifs, mais si nous demeurons dans le présent, soyons fiers. Puis, comme Brendan Gallagher le répète à chacun des scrums, les joueurs y croient, donc faisons comme eux, non?

Cela dit, le Canadien de Montréal a beaucoup d’étoffe depuis un mois, et plusieurs choses peuvent expliquer leur succès, dont la prestance hallucinante d’Ilya Kovalchuk. ll ne faut pas négliger les prouesses du numéro 31 depuis plusieurs matchs. Quand il ne garde pas les buts au niveau de son salaire, on ne se gêne pas pour le souligner, mais en ce moment, il se rapproche de son salaire. Nate Thompson a aussi indiqué pourquoi le Canadien était aussi performant : «Nous n’avons pas de marge de manœuvre. Nous jouons avec l’énergie du désespoir et cette mentalité fait de nous une équipe dangereuse.»

Thompson a raison. Le Canadien de Montréal a de l’attitude, du caractère et il se bat dans le ring tel un Rocky. Même si le partisan ne sait plus s’il doit souhaiter que son équipe participe aux séries ou qu’elle repêche un espoir de haute qualité en juin, celle-ci se bat tous les soirs pour maintenir le cap et l’arrivée d’Ilya Kovalchuk, malgré son âge et son passage mitigé à L.A., a revigoré le vestiaire.

Pourquoi ne pas y croire, nous aussi? Pourquoi ne pas les encourager avec autant d’énergie que le groupe met soir après soir sur la patinoire? Je dois l’avouer. Je viens de jaser une heure au téléphone avec mon ami Derek Aucoin, qui est atteint d’une tumeur au cerveau, et le discours du grand m’a permis de m’allumer sur plusieurs situations, dont celle du Canadien. Je vais y croire, jusqu’au bout, comme le dit si bien Rocky.

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