Voici pourquoi Mike Hoffman ne sera pas racheté cette année

Bien des gens espèrent voir le Canadien se départir de Mike Hoffman, dont le contrat vient à échéance dans un an. À 4.5 M$ par saison, il prend non seulement de l’espace sous le plafond, mais en plus, il prend une place dans l’alignement.

Le voir quitter serait idéal.

Évidemment, on sait que les formations de la LNH ne seront pas intéressées, dès cet été, à l’idée d’aller chercher Hoffman. Pour l’échanger, le CH devra espérer qu’il ait un gros début de saison et qu’il parte comme joueur de location – à 50 % de son salaire.

L’idée du rachat de contrat n’est pas vraiment sur la table cette année, comme le mentionne Arpon Basu, pour lui. C’est la même chose pour les autres membres du Canadien, que ce soit Brendan Gallagher ou Joel Armia.

Pourquoi? Parce que l’objectif est encore à long terme.

Dans les faits, le Canadien ne veut sûrement pas se mettre de l’argent de plus sur le cap en 2024-2025. Ne pas le racheter équivaut donc à prendre un coup financier en 2023-2024 pour sauver à long terme.

(Crédit: Cap Friendly)

Ce n’est pas nouveau puisque depuis le changement de direction, c’est comme ça que ça fonctionne en ville : le CH s’achète de la flexibilité à long terme, quand le club redeviendra bon.

Après tout, n’oublions pas qu’en 2023-2024, le Canadien ne veut pas dire qu’il ne fera pas les séries. Je ne crois pas qu’il y arrivera, mais il passera plus proche que depuis deux ans.

Et dans un an, le plafond va monter de manière plus importante.

À ce moment-là, le Canadien ne voudra pas s’ajouter 1.66 M$ sur la masse. Le club tentera vraiment de passer au prochain niveau et chaque dollar sera important pour la suite des choses.

On doit s’attendre à ce que le club soit bien meilleur en 2024-2025. Le but sera donc qu’il n’y ait pas vraiment de boulet qui tire le club vers le bas sur la masse. Le contrat de Karl Alzner sera par ailleurs hors du livre comptable du CH dans un an.

On sent donc que le club va dans la bonne direction. Racheter Hoffman, on appellerait ça «tourner les coins ronds», à mes yeux.

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