Voici quelques données au sujet des balles de la MLB sur les stéroïdes

Ceux qui suivent le rythme de la MLB sont bien conscients que les balles Rawlings au nom de Rob Manfred sont différentes de celles que fournissait l’ancien commissaire du circuit, Bud Selig. La MLB est propriétaire de Rawlings depuis juin 2018, ce qui permet toutes ces spéculations de balles «gonflées» aux stéroïdes depuis la dernière année. Mais ces spéculations tournent depuis déjà deux ans, voire même trois… elles se sont seulement enflammées lors de la dernière année.

J’ai eu les deux balles dans les mains, et je peux vous certifier que la couleur et les coutures sont différentes l’une de l’autre. Derek Aucoin m’indiquait qu’il ne ressent pas du tout le même feeling entre ses doigts lorsqu’il agrippe une balle fournie par Rob Manfred. Les lanceurs des Majeures ont aussi ce sentiment de «différence» et ça va même jusqu’à des ampoules et des problèmes d’ongles excessifs chez certains artilleurs, dont Aaron Sanchez des Blue Jays de Toronto.

Depuis deux ans, plusieurs joueurs ont avancé la donnée des balles «truquées», surtout en constatant la pluie de circuits records qui se déposent sur les terrains des Majeures. Ça fait jaser. Chaque année, le nombre augmente. L’an passé, il y a eu un total de 5585 bombes. En 2017, 6015… et cette année, le circuit se dirige vers les 6500 (1.37 circuit en moyenne par match cette année). Les frappeurs sont puissants, mais le baseball d’aujourd’hui ne présente plus de small ball, tout se passe dans la puissance… un peu pas mal grâce aux nouvelles balles.

À ce sujet, le virulent Justin Verlander s’est pointé devant les lentilles lors des activités entourant le Match des étoiles afin de préciser son opinion à ce sujet : «C’est une cr*** de joke. Je crois à 100% que les balles sont boostées puisque la ligue veut plus d’offensive. En plus, la ligue possède la compagnie Rawlings. Ils savent.»

Les balles sont vivantes, Verlander a accordé 26 coups de circuit jusqu’ici, le plus haut total accordé par un lanceur partant, donc il doit bien trouver une raison de se justifier.

Max Scherzer, le meilleur artilleur des Ligues majeures, a rapidement rétorqué à son homologue en lui indiquant ceci :

On peut tous voir que la balle voyage différemment. Le commissaire l’a même confirmé. Le frottement est différent, la balle est différente, mais tu ne peux pas chialer à propos de ça. Tu dois aller sur la butte et lancer. Je ne vais pas chialer sur ça, nos frappeurs frappent aussi avec celle-ci. – Max Scherzer.

Manfred, lui, a nié ses affirmations en stipulant que les balles étaient différentes certes, mais qu’elles n’étaient pas pour autant «juicées». Il sait que les balles voyagent différemment, il n’est pas fou, mais il assure hors de tout doute y avoir ajouté des «substances» illicites. On peut le croire au non, mais pour ma part, je ne peux pas gober ses paroles, malheureusement.

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