«Vrbata traîne une réputation peu enviable» – François Gagnon | En rafale

La date limite des transactions est maintenant chose du passée et l’heure est aux bilans de chaque équipe. François Gagnon, de RDS, a fait ses commentaires sur les acquisitions de Marc Bergevin dans les derniers jours.

Un passage vers la fin de sa chronique, concernant Radim Vrbata, mérite que l’on s’y arrête.

L’état-major du Tricolore est aussi demeuré de marbre devant Radim Vrbata malgré les 15 buts et 47 points qu’il revendique en 62 matchs cette saison en Arizona. Au-delà ces statistiques intéressantes, des informations glanées autour de la LNH ont permis d’apprendre que Vrbata traînait une réputation peu enviable. Il appert que l’ailier droit dressait des listes particulières d’équipes avec lesquelles il était susceptible d’être échangé. Au lieu de placer les noms de formations susceptibles de se battre pour mettre la main sur la coupe Stanley, Vrbata inscrivait les noms de formations pas même susceptibles d’accéder aux séries éliminatoires. Rien pour mousser sa valeur aux yeux d’un club en manque de caractère à l’aube des séries.

Après vérification sur le site Cap Friendly, Vrbata n’a pas de clause de non-échange spéciale à son contrat cette saison, contrairement à ses deux contrats précédents.

Donc, le directeur-général des Coyotes, John Chayka, avait le loisir d’envoyer le Tchèque sous d’autres cieux comme bon lui semblait. Qu’est-ce qui a refroidi ses homologues? Un prix d’acquisition trop élevé? Les bonus de performance à verser en cas d’une longue route en séries? Sa réputation?

Probablement un peu de tout ça. Chose certaine, sa réputation de ne pas être un guerrier ne semble pas être surfaite, car il a été écarté de l’alignement de la République Tchèque lors de la Coupe du Monde, l’automne dernier. Pourtant, Tomas Plekanec et sa bande auraient profité des talents offensifs de Vrbata.

Depuis l’été dernier, Marc Bergevin a mis beaucoup d’emphase sur le caractère et le leadership. Si, de surcroît, le prix à payer pour Vrbata était trop élevé, nul doute qu’il a rapidement passé son tour. Surtout qu’en carrière, l’ailier droit a huit buts et 10 passes en 42 parties éliminatoires dans la LNH, ce qui est en-deçà de son rythme de production en saison régulière (0,6 point par match).

En rafale

– L’une des vedettes du jour dans la LNH est Steve Yzerman, qui a réussi à jongler pour libérer de l’espace sous le plafond salarial pour s’assurer de garder son noyau de joueurs.

– Jim Nill a été moins occupé aujourd’hui, lui qui n’a pu échanger le vétéran Patrick Sharp en raison d’une blessure.

– Ilya Bryzgalov amène une couleur vraiment différente dans le paysage des analystes hockey.

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