William Nylander : dans la prochaine année, il doit être une priorité pour le CH

Depuis le 1er juillet, on parle beaucoup de la situation contractuelle de William Nylander. L’attaquant des Maple Leafs, qui sera joueur autonome dans un an, veut enfin être payé à sa juste valeur, mais à Toronto, on ne veut pas lui donner le 10 M$ par année qu’il semble convoiter.

On s’entend que c’est énormément d’argent, mais il est en droit de demander un salaire semblable aux autres membres du Core Four. Et comme les autres gars ne veulent pas signer à rabais, il ne le fera pas non plus.

Bref, l’idée de le voir quitter Toronto d’ici 12 mois semble plus réaliste que jamais. La question, désormais, c’est de savoir quel club serait disposé à l’acquérir et à répondre à ses demandes salariales.

Et tout comme le collègue Marc-Olivier Cook qui me parlait de l’idée plus tôt cet été, Arpon Basu affirme qu’il pense que Nylander devrait être dans la mire du Tricolore au cours des 12 prochains mois.

À court terme, on peut se demander si c’est réaliste de le voir débarquer à Montréal. Même si le Tricolore possède une belle banque d’espoirs, on peut douter du fait que les Maple Leafs seraient disposés à échanger un attaquant de la trempe de Nylander à ses éternels rivaux montréalais.

C’est vrai pour toutes les équipes de l’Atlantique, mais on s’entend que c’est encore plus vrai quand on considère la rivalité entre les deux clubs.

Or, même si c’était le cas, il ne faut pas écarter la possibilité de voir Nylander devenir joueur autonome l’été prochain. Il pourrait décider de tester le marché s’il n’a pas une offre à son goût, d’autant plus que le plafond salarial augmentera enfin.

Et comme les Maple Leafs ne semblent vraiment pas disposés à lui donner l’argent qu’il convoite, c’est encore plus probable de le voir tester le marché s’il demeure à Toronto cette saison.

Dans un an, le Canadien aura beaucoup de marge de manœuvre sous le plafond salarial (il a actuellement 15 M$ en plus du salaire de Carey Price, mais il devra quand même signer quelques jeunes), si bien qu’il pourrait se permettre d’offrir 10 M$ par année à un gars comme Nylander. Il faudrait que le CH modifie un peu son échelle salariale pour que Nylander devance Suzuki et Caufield au sein de celle-ci, mais le talent de Nylander en vaut la peine.

On sait que l’équipe a besoin de punch offensif, et en Nylander, on obtiendrait un ailier de 28 ans qui est un solide marqueur et qui est capable de performer en séries.

Il pourrait remplacer un gars comme Josh Anderson sur le top-6, ce qui serait une amélioration assez majeure pour un club qui commencera alors à aspirer aux séries.

Si le Tricolore est prêt à frapper un grand coup sur le marché de l’autonomie dans un an et que Nylander est disponible, Kent Hughes devra tout faire en son pouvoir pour convaincre le Suédois de s’amener en ville. Il est potentiellement la réponse au manque de punch offensif dans le top-6, et avec un plafond salarial qui sera en hausse, un salaire de 10 M$ sera plus facile à absorber.

Nylander à Montréal en 2024-25, c’est oui ou c’est non?

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