William Nylander vivra-t-il le même cauchemar que Kirk Muller?

Les promesses qui sont faites dans le sport professionnel peuvent facilement se transformer en bouillie pour les chats. Par exemple, un directeur général peut se présenter devant les lentilles et affirmer qu’un tel ne sera pas échangé et quelques jours après, il passe à une autre équipe. Tout le Québec se souvient du récit Subban, qui a quitté Montréal subitement… Pourtant, Bergevin avait affirmé en ondes que son numéro 76 ne bougerait pas.

Bergevin n’a peut-être pas été aussi profond que Kyle Dubas cependant, qui lui, a carrément fait la promesse solennelle que William Nylander ne serait pas transigé à la suite de la signature de son accord de six ans. Plusieurs spéculations signalent la possibilité que Dubas utilise son jeune poulain afin de greffer un défenseur de premier niveau à sa brigade défensive. Nylander n’a pas recours à une clause de non-mouvement ou non-échange lors des cinq premières années de son pacte, donc il doit se fier aux paroles de Dubas.

Restera-t-il… ou non?
Capture d’écran Twitter

Dans l’histoire, Dubas est loin d’être le premier à s’être placé la tête sur la bûche ainsi. Voici quelques scénarios qui se sont produits dans l’histoire. Des promesses non tenues par la direction en veux-tu, en v’là!

Phil Esposito qui est passé des Bruins aux Rangers en 1975…

En 1991, Bernie Nicholls s’est fait échanger des Rangers aux Oilers, alors que sa femme était enceinte…

Plus près de chez nous, à Montréal, Kirk Muller a déjà vécu une pareille situation. Captain Kirk est parti de Montréal vers New York (Islanders) dans une transaction qui a amené Pierre Turgeon dans la métropole. 

Avant la campagne 2011-12, Jeff Carter et Mike Richards ont été sortis du vestiaire des Flyers pour rejoindre celui des Kings de Los Angeles. 

Dans une business où beaucoup de cash et d’opportunité se brassent, les promesses peuvent parfois se transformer rapidement et ça fait partie de la game.

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