C’est officiel : la WNBA débarquera à Toronto. Le Canada aura donc son équipe de basketball féminin.
Je dis le Canada puisqu’en 2026, le club de Toronto fera ses débuts en étant la première équipe au pays… mais je le dis aussi parce que le club a volé une page du livre des Blue Jays et des Raptors en créant le branding d’être Canada’s team.
Et ce sera fait en jouant des matchs à Vancouver et à Montréal durant la saison inaugurale de la franchise.
«This franchise will be Canada’s team.»
Larry Tanenbaum says Toronto’s WNBA expansion team will also play games in Vancouver and Montreal throughout the season. 🇨🇦 pic.twitter.com/AyaQd9b1qB
— Sportsnet (@Sportsnet) May 23, 2024
Il y a deux façons de voir les choses. La première, c’est de se dire que même si Montréal n’a pas sa franchise, les fans de basket pourront voir les meilleures joueuses au monde en action en ville.
Les fans y gagnent, au final.
Du point de vue de Toronto, c’est une superbe idée. Ça augmente l’intérêt au pays, ça consolide la place de la nouvelle franchise (qui n’a pas de nom en ce moment) au Canada et ça va chercher des nouveaux fans d’un océan à l’autre.
Pourquoi s’en priver?
Il y a de l’effervescence autour du basket féminin et Montréal n’embarque pas complètement dans le train en ce moment. C’est dommage.
Ai-je besoin de vous rappeler que le Tournoi des quatre nations pourrait échapper à Montréal et que c’est Toronto qui pourrait se sauver avec l’obtention des matchs au Canada?
J’en ai parlé hier dans un papier sur le sujet et ce matin, pendant la chronique de Renaud Lavoie, les boys de BPM Sports se sont fâchés – et avec raison – concernant le fait que rien de gros au niveau sportif n’arrive jamais en ville.
Pendant que Toronto a un club de la NBA, de la MLB, aura des matchs de la Coupe du monde en 2026 et risque de profiter du fait que Montréal n’est pas capable de closer le deal pour le Tournoi des quatre nations, la métropole québécoise, elle… met de l’argent dans le Stade olympique.
Disons qu’on parle plus de perdre des trucs au niveau sportif que d’en gagner, à Montréal. Et de voir qu’on doit encore miser sur Toronto pour avoir du sport, dans ce cas-ci du basket féminin, c’est déplorable pour une ville qui est supposé être grande.