Dans les dernières semaines, on a vu les Predators de Nashville échanger Yaroslav Askarov aux Sharks de San Jose. C’était suite à la demande du joueur de quitter l’organisation de Nashville.
Pourquoi? Parce qu’il est tanné de la LAH.
Il aura donc, comme vous le savez, un chemin plus «direct» vers la LNH à ce point-ci. Après tout, les Sharks ont beaucoup de temps de jeu à lui donner pour la suite des choses.
Mais évidemment, d’autres équipes que les Sharks étaient dans le mix.
On savait que le Canadien de Montréal, qui a encore quelques questions à se poser en vue de la suite des choses à long terme devant le filet, était dans le coup et a jasé aux Preds.
Mais à quel point?
Selon ce que Pierre LeBrun rapporte dans un récent papier sur le site The Athletic, le CH était parmi les cinq finalistes avec les Sharks, évidemment, mais aussi avec les Flyers, l’Avalanche et les Hurricanes. Je vous invite à lire le texte pour voir comment les Preds ont géré le dossier.
Inside the Yaroslav Askarov trade: How the Sharks won a 5-team race for the Predators goalie. Looking back at a trade which had much intrigue. My latest for @TheAthletic ⤵️ https://t.co/jLOGiefw40
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) September 16, 2024
Mais en même temps, comme le Canadien n’a pas de gardien avec le potentiel d’Askarov en ce moment dans son club, on comprend pourquoi Kent Hughes s’est mis le nez dans le dossier.
Et comme on peut le voir, il y avait aussi de bonnes équipes dans le lot. La Caroline et le Colorado, ce sont des endroits où on aspire à gagner la Coupe Stanley en 2025.
Je sais que le Canadien a plusieurs jeunes qui poussent (Jacob Fowler et Jakub Dobes, pour ne nommer que ceux-là), mais ajouter du talent comme ça devant le filet, ça n’aurait pas fait de tort.
Après tout, si les autres gars deviennent ce qu’ils doivent devenir (dans quelques années, parce que le développement d’un gardien n’est pas linéaire), ça aurait fait un beau problème entre les mains du DG.
Mais on peut assumer que le CH n’avait pas le désir d’aller aussi loin que les Sharks. On verra si c’était la chose à faire dans quelques années… et on verra si Samuel Montembeault prendra le tout de la bonne façon.